Le complexe d’infériorité de l’Euroforce
Bon d’accord, je vais essayer d’être moins critique avec l’Euroforce qu’au premier épisode…
J’adore le générique des clips de l’Euroforce ! (Tick Tick Boom de The Hives)
L’Euroforce déchire en free surf : dommage qu’elle n’arrive pas encore à reproduire ces performances en compétition.
Je trouve Miky Picon trop défaitisite à Bells Beach. Je suis convaincu qu’il a un surf pour faire une perf’ sur cette vague. Comme Freddy Patacchia, il devrait revoir plus de vidéos d’Occy ou de Tom Carroll sur cette vague. Les goofy foot au style puissant peuvent très bien s’accommoder de cette vague.
L’Euroforce passe trop de temps à mégoter sur le nouveau format de l’ASP qui « protègerait » les surfeurs les mieux classés. « Robbo » (Adam Robertson) ne s’est pas posé ce genre de question existentielle, il est parti des trials et a failli gagner le contest…
Dernière réflexion : pourquoi vouloir faire parler les membres de l’Euroforce en anglais ??? Ceux qui regardent ces vidéos sont majoritairement européens et ces fans seraient ravis d’entendre parler leur langue sur le World Tour. Jeremy et Tim aiment bien parler l’anglais qu’ils maîtrisent. Mais les frenchies pourraient parler plus souvent…en français. Un Tiago Pires devrait parler plus souvent portugais et Aritz Aranburu pourrait parler basque de temps en temps (quitte à sous-titrer en anglais). Ce n’est pas tous les jours qu’un euskalduna se qualifie dans l’élite du surf mondial et quelques mots dans sa langue natale raviraient certainement ses nombreux supporters du Pays Basque…sans aller forcément jusqu’à se faire filmer avec le béret basque sur la tête et l’ikurina (le drapeau basque) autour du cou, comme l’a fait Axi Muniain aux XXL Awards 2009.
Soyez fiers de vos couleurs les gars et ne vous laissez pas formater par le surf anglo-saxon !
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