J’ai testé : une série au Stand Up World Tour à Anglet !

Je n’ai pas pu mettre à jour le blog le week-end dernier car je participais à l’événement du Stand Up World Tour à Anglet. La compétition a pu être lancée dimanche matin par vent de sud faible et une très jolie houle longue d’un mètre environ. J’ai eu la chance de passer dans la quatrième série à marée basse vers 8 heures du matin quand les meilleures conditions étaient réunies.

Le spot du « Club » (également connu sous le nom du spot de « la Piscine ») sur lequel se déroulait ce premier tour des trials produisait de bons petits pics. Le spot est quand même plus un spot à bodyboard qu’à stand-up paddle : vagues assez courtes, backwash dans la vague qui finit assez vite en shore break ou face à l’épi rocheux qu’il vaut mieux éviter de percuter (j’avais mis mon casque évidemment 😉 ). Ce spot favorise donc les surfeurs qui savent envoyer rapidement des manoeuvres explosives avant que la vague ne se termine.

SUWT – Stop #2 – France Day 2 from Waterman League on Vimeo.

Je ne me souvenais plus qu’il était aussi stressant de se préparer pour une compétition de surf (et pourtant, j’en ai passé des examens…). Il faut savoir être patient. Après un report hier à 8 heures du matin puis à 14 heures, il a fallu attendre jusqu’à ce matin pour que les qualifications soient enfin lancées. Il n’est pas facile de bien dormir la veille d’une compétition de surf surtout que l’on n’est jamais sûr des vagues qu’il y aura le lendemain. On ressent une certaine fébrilité et un état d’excitation qu’il faut savoir canaliser avant et pendant sa série. Ce ne fut pas évident et j’ai eu l’impression de dépenser plus d’énergie pendant mes 20 minutes de série que pendant un free surf de deux heures… J’ai fini la série complètement « cramé » car le stress de la série fait qu’on respire moins bien, qu’on force plus et qu’on se speede inutilement pour prendre les vagues.

Quand j’ai reconnu les surfeurs qui étaient dans ma série, j’ai tout de suite compris que je n’avais aucune chance de passer au tour suivant : David Latastere le roi du carving, Abel Cathelineau et Chuck Glynn champion de SUP américain cousin de Laird Hamilton (voir vidéo de Chuck Glynn en action ). J’ai quand même réussi à prendre des gauches bien sympas et à terminer à la troisième place de la série derrière David Latastere et Chuck Glynn. Les juges sont vraiment exigeants sur la réalisation des manoeuvres les plus radicales dans les portions les plus critiques, le bon usage de la pagaie et le maintien de la station debout en fin de vague. Dans notre série, le meilleur score n’a pas dépassé 5/10 alors que j’ai vu Latastere démarrer sur de très bonnes vagues.

Je suis très content d’avoir participé à cette première grande manifestation du Stand-Up Paddle en France qui se déroule dans une excellente ambiance. Chuck Glynn est même venu me serrer la main et me féliciter à la sortie de l’eau dans le bon esprit du surf. Je n’ai pas réussi à passer le premier tour mais l’important est de participer comme on dit.

Il reste encore plusieurs séries à faire passer pour clôturer ce premier tour des trials. A noter la participation de Fanny Oronos, la seule fille à s’être inscrite à la compétition qui n’a pas démérité face aux garçons. 

Si vous avez le temps cette semaine, n’hésitez pas à passer à la Chambre d’Amour d’Anglet pour découvrir le village de la compétition avec les différentes marques de SUP qui présentent leurs produits. Et pourquoi pas en profiter pour essayer cette nouvelle glisse si vous ne vous y êtes pas encore mis. En espérant que les conditions soient au rendez-vous pour voir s’exprimer les champions Kai Lenny, Duane de Soto, Peyo Lizarazu…qui participent au main event. Pour le moment, les prévisions météo surf ne sont pas extraordinaires malheureusement.

Photo : Clément / Pixrider / www.pixrider.com
Vidéos : MVL Prod .

A propos de l'auteur : Surf Prevention.com

Surf Prevention est le site sur le Surf, la Sécurité, la Santé et l'Environnement.

Suivez-moi sur Instagram
Suivez-moi sur Facebook
Suivez-moi sur Twitter