Il peut malheureusement encore arriver de marcher sur une aiguille à la plage.

Y a-t-il des risques de contamination par les virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou des hépatites B (VHB) ou C (VHC) ?

J’ai posé la question au Professeur Philippe Morlat, chef de service de médecine interne et de maladies infectieuses à l’hôpital Saint-André à Bordeaux. Voici sa réponse :

« Aucune transmission du VIH n’a été publiée après une piqûre par une seringue abandonnée.

Le risque de contamination est sans doute limité en raison du calibre souvent faible de l’aiguille et du fait que le sang souvent coagulé obture la lumière de l’aiguille.

Aucune prise en charge liée au VIH n’est à ce jour recommandée.

Bien qu’il n’existe pas de données publiées chiffrées, le risque de transmission lié aux VHC et VHB, plus résistants que le VIH, est imaginable et peut tout au plus justifier une surveillance sérologique au décours de l’accident. 

Ce risque renforce la recommandation d’être à jour vis-à-vis de la vaccination contre le virus de l’hépatite B ( anti HBs > 10 mU/ml). »

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1 commentaire

  1. Hier soir, j'ai failli marcher sur une grosse aiguille usagée à injection intra-musculaire sur le sable de la plage du Miramar à Biarritz.

    Il y a vraiment un problème avec la gestion de ces déchets médicaux…

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