Surf Prevention dans Sud-Ouest
Le surf est à l’honneur dans le journal Sud-Ouest du lundi 28 Juillet 2008.
Surf Prevention fait la une de l’actualité en Pays Basque avec un article intitulé « SOS Docteur Spot » signé par Olivier Bonnefon.
L’article débute par un rappel de la conduite à tenir en cas de piqûre de physalie, espèce de méduse qui est venue nous importuner sur la côte basque au début du mois de juillet. Un petit complément d’information s’impose: les brûlures de physalies peuvent provoquer d’atroces douleurs et entraîner une syncope dans l’eau avec risque de noyade. Une piqûre étendue, très douloureuse, touchant le visage, un enfant ou ayant entraîné un malaise imposent une consultation médicale urgente.
Le journaliste de Sud-Ouest a raison d’insister à la fin de l’article sur le fait que le sujet de la prévention des accidents de surf n’est pas encore en vogue dans le milieu du surf aquatique (à des années-lumière de la prévention à la montagne menée par les Médecins de Montagne et les professionnels du ski et du snowboard). La prévention en surf n’est pas jugée digne d’intérêt car elle amène à parler accidents, sujet « peu glamour » et donc peu rentable pour une industrie qui veut vendre du rêve en occultant les risques de la discipline. Les surfeurs et leurs conditions de pratique sont devenus un sujet de préoccupation annexe pour certains businessmen plus intéressés par les marges qu’ils pourront dégager sur leurs ventes de tee-shirts « made in China ».
C’est en tous cas ce que je me dis pour m’expliquer qu’aucune des marques de surf que j’ai sollicitées n’ait daigné me répondre pour aider à financer le guide Surf Prevention gratuit, initiative d’intérêt général me semble-t-il.
Pour le moment, Surf-prevention.com est intégralement financé (webmasters, photographes, maquettiste…) par la poche de son éditeur qui n’en tire pas un centime d’euro de bénéfice alors qu’il ne roule vraiment pas sur l’or, contrairement à ce que pourrait laisser entendre l’article du journal.
Il faut savoir que faire de la prévention en France, c’est encore faire du bénévolat. On encourage les médecins à s’investir dans la prévention mais il n’y a pour l’instant aucune reconnaissance de cet engagement qui économise pourtant bien des blessures et sauve parfois des vies.
Guillaume Barucq.
Au service du surf, des surfeurs et de la prévention.
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