Depuis maintenant 15 ans que je lis Surfer Magazine, j’ai rarement été déçu… Ce magazine est « la bible » du surfeur et il y a toujours de quoi lire. Même le courrier des lecteurs est passionnant !

En voici pour preuve la lettre du mois du dernier numéro de février 2009 qui donne une nouvelle illustration du comportement incorrigible du surfeur quand un médecin lui demande de ne pas surfer pendant quelques jours…

Je vous la traduis, ça vaut son pesant de cacahuètes !

« Le 5 septembre, les ouragans Hannah et Ike rôdaient dans l’Atlantique et moi -qui suis un spécimen d’homme qui a déjà prouvé sa virilité par trois fois -j’avais rendez-vous pour une vasectomie.

Note de Surf Prévention : les anglo-saxons de sexe masculin sont beaucoup plus enclins que nous à subir cette opération comme méthode de contraception définitive…

Je suis passé en voiture par la 6e Rue pour prendre une décision entre aller surfer ou me faire charcuter les bijoux de famille. C’était vraiment gros mais le vent onshore à 30 noeuds gâchait totalement les conditions, j’ai donc baissé la tête et me suis dit qu’avec 3 garçons mon nom de famille se transmettrait…

Après m’être allongé au lit (après l’opération donc) et m’être glacé les testicules pendant plusieurs heures dans un état de stupeur douloureuse sous médicaments, j’ai regardé par la fenêtre au-delà du canal et j’ai remarqué que le vent avait tourné. Le centre de la dépression s’était déplacé vers le nord.

Avec une poche de glace sur mes couilles, je suis allé checker en voiture – c’était irréel, il y avait facilement 3 mètres et le vent offshore creusait le tout en créant d’énormes cavernes qui ne fermaient jamais. 

Suite à une décision prise sous l’effet de la Vicodin, je me suis mis à l’eau en ramant avec le cul en l’air pour éviter la sensation de coup de pied dans les couilles qui se produisait invariablement à chaque petit effleurement de mes parties génitales contre ma planche.

J’ai surfé pendant près de 4 heures jusqu’au crépuscule. Cette houle était certainement une bénédiction divine pour avoir mis fin à la transmission de mes gènes sur la Terre. Chaque surfeur floridien me doit quelque chose pour avoir  sacrifié ma masculinité -mais je me contenterai d’une planche et on sera quitte ».

Bryce R. Cocoa Beach, Florida.

Réponse de l’éditeur de Surfer : « au moins personne ne peut dire que tu n’as pas eu les couilles d’y aller ».

Dans ce courrier des lecteurs, un lecteur atteint d’une maladie de Lyme en phase tertiaire dit qu’il vit le surf à travers le magazine en attendant qu’il puisse retourner à l’eau.

Plus mignon : un surfeur qui apprend qu’il va être papa pour la première fois se pose plein de questions existentielles en se demandant notamment si son enfant surfera. Il croit trouver la réponse sur les images de l’échographie du premier trimestre de grossesse de sa compagne où le foetus semble faire un mini shaka !

Vraiment intéressant ce courrier qui témoigne de la qualité du lectorat de Surfer et qui n’est que le juste retour de l’excellence de leur magazine.

A propos de l'auteur :

Surf Prevention est le site sur le Surf, la Sécurité, la Santé et l'Environnement.

 
 

Pas de commentaire

Soyez le premier à laisser un commentaire

Laisser un commentaire