Le neuf fois champion du monde de surf Kelly Slater a la belle vie : quand il ne surfe pas les plus belles vagues du monde, il joue au golf sur les plus beaux parcours du monde, au bord de l’Océan ! On se rend bien compte du lifestyle de Kelly Slater dans cette interview du Jim Rome Show.

On suit Kelly Slater sur le North Shore d’Oahu à Hawaii pendant la période du Quiksilver Eddie Aikau. Kelly explique que la compétition n’est lancée que si les vagues dépassent la taille de 25 pieds hawaiiens, ce qui fut le cas cette année. Kelly Slater avait remporté ce grand classique des épreuves de surf en 2002.

Kelly Slater considère l’Eddie Aikau plus comme un rassemblement de surfeurs qu’il respecte que comme une compétition. On l’aperçoit au cours de la cérémonie d’ouverture aux côtés d’un ancien champion du monde de surf Tom Carroll, qui se blessera à Waimea juste avant l’épreuve cette année.

On voit Kelly Slater en action à Waimea sur la vague énorme où une mousse gigantesque explose sur lui sans parvenir à le destabiliser : il émerge de la mousse devant la foule en délire. Voir cette vague incroyable de Kelly Slater sous un autre angle.

Kelly Slater est un passionné de golf. Partout où il va surfer, il peut compter sur des ami(e)s surfeurs pour jouer avec lui (Rob Machado, Pat O’Connell, John Shimooka, Ross Williams, Cameron Diaz…). On peut apprécier la qualité du swing de Kelly Slater sur le fairway du Turtle Bay Golf à Hawaii. Vous pouvez admirer au passage l’adresse du King Kelly Slater au putter sur le green (tout comme les surfeurs, les golfeurs ont aussi leur jargon).

Dans son livre « For The Love », Kelly Slater raconte qu’il vivait derrière un parcours de golf quand il était enfant mais il ne s’y était pas mis car il ne trouvait pas encore cela assez « cool ». Kelly a été pris par le virus du golf en 1995 quand son ami Mitch Varnes l’a invité à jouer sur un parcours en Floride. Il compare le golf avec le surf : pour Slater, ce sont deux sports qui consistent à répéter des mouvements simples et à les améliorer pour parvenir au résultat désiré. En 1996 et en 1997, il dit avoir plus golfé que surfé et pourtant il n’a jamais gagné autant de compétitions de surf qu’à cette période. Il attribue sa réussite en surf au golf.

Sur ce parcours de Golf, Kelly Slater n'est pas dépaysé : il retrouve le sable dans le bunker et l'océan à proximité

Il aime le challenge dans le golf mais aussi la technique. En lisant Five Lessons The Modern Fundamentals of Golf de Ben Hogan, Kelly Slater a eu l’idée d’appliquer la même méthodologie d’apprentissage au surf dans un livre qu’il prépare : « The Surf Lesson ». Pour Kelly, on peut s’inspirer de la technique pour générer de la puissance et de la vitesse dans un swing de golf pour développer la technique nécessaire pour bien surfer une vague. Dans sa préparation, Kelly Slater est un grand perfectionniste. C’est aussi un fin technicien. Il cherche en permanence à améliorer son surf en trouvant la position idéale sur sa planche et en minimisant les mouvements inutiles. Il veut comprendre et pouvoir expliquer comment placer ses épaules, ses bras, ses hanches et ses jambes au-dessus d’une planche de surf.

Kelly Slater est vraiment un excellent ambassadeur de notre sport car en plus d’être doué, il s’exprime remarquablement bien, comme on peut le constater dans la nouvelle rubrique de Surfer Magazine : « Surfing with Kelly Slater » dans laquelle il trouve les bons mots pour expliciter sa technique aux surfeurs amateurs.

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1 commentaire

  1. Guillaume dit :

    JOUER AU GOLF GARANTIT UNE SANTÉ DE FER !

    Le golf permet, selon une étude suédoise très sérieuse (1), de gagner 5 ans d’espérance de vie. A quelques semaines de « Tous au Golf » (12 au 17 mai), opération nationale d’initiation gratuite au golf et alors que la santé est une des préoccupations majeures des français, l’information devrait éveiller la curiosité de nombreux français. Eclairage sur les résultats d’une étude qui pourraient avoir une influence non négligeable à long terme sur le nombre de pratiquants estimés à ce jour à 600 000 en France dont 400 000 licenciés.

    Une étude suédoise publiée en mai 2008 dans une revue scientifique de référence (1) a mis en évidence un élément qui nous concerne tous : une augmentation de l’espérance de vie des golfeurs de 5 années par rapport à la population générale !

    Les auteurs ont comparé l’espérance de vie de la population générale avec celle de plus de 300 000 golfeurs licenciés auprès de la fédération suédoise. Les 2 populations étaient identiques en termes d’âge, de proportion de femmes et d’hommes et de niveau socio-économique. Une rigueur méthodologique qui rend les résultats de cette étude incontestables.

    Reste à donc à comprendre pourquoi le golf permet d’améliorer son espérance de vie ?

    Une explication concise et simpliste reviendrait à dire que l’activité physique régulière (marche en extérieur) des adeptes de la petite balle blanche serait le principal facteur de ce résultat mais ce n’est pas le seul. Un autre bien spécifique à la pratique du golf tient une place prépondérante : la démarche de prévention par la socialisation.

    Tous les golfeurs jouent souvent en compagnie de pratiquants d’un âge voisin du leur et peuvent ainsi comparer leurs « performances » physiques. Si un joueur (ou joueuse) a du mal à suivre le rythme de marche de ses partenaires habituels, se sent plus essoufflé qu’eux après un trou en montée, il va très fréquemment aller consulter son médecin et de ce fait entrer dans une démarche de prévention. Cet aspect de « prévention par socialisation » joue un grand rôle dans le bénéfice que les golfeurs retirent de leur pratique en termes d’espérance de vie !

    Une activité physique régulière bénéfique notamment pour le système cardio-vasculaire

    Dans notre société fortement sédentaire où les risques de maladies cardio-vasculaires sont plutôt élevés, il s’avère que jouer golf est l’un des meilleurs exercices qui puisse exister. Le golf correspond à une activité physique modérée et fractionnée (temps de marche entrecoupés des phases de frappe de balle) avec des temps de récupération. La pratique régulière du golf (2 à 3 fois par semaine) permet d’obtenir une augmentation significative du HDL cholestérol (« bon cholestérol ») et du rapport HDL cholestérol / cholestérol total. Ces différents éléments concourent tous à une amélioration des facteurs de risques cardio-vasculaires, particulièrement important chez les sujets de plus de 45 ans.

    Le golf permet aussi de conserver des habiletés mentales

    Le golf est un moyen de lutter contre le vieillissement cérébral. En effet concentration et stratégie sont deux éléments essentiels pour venir à bout de son seul véritable adversaire : le parcours ! Choix du coup, de la cible, du club… chaque décision nécessitera une véritable démarche intellectuelle et, comme cela peut aussi arriver, chaque mauvais coup nécessitera une bonne dose de sang-froid et une certaine maitrise du stress pour assurer la réussite du coup suivant.

    Les professionnels s’accordaient déjà pour dire que le golf c’est 20 % de technique, 20% de physique et 60 % de mental, maintenant on peut aussi avancer que c’est 5 années de bien-être gagnées !

    (1) Le golf : le sport d’une vie et de réduction de la mortalité chez les pratiquants suédois», Golf : a game of life and death-reducted motality in swedish golf players Farahmand» B and allScand J Med Sci Sports, 2008 May 27.

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