L’association Droits des Non-Fumeurs  (DNF) frappe un grand coup avec cette nouvelle campagne choc contre le tabagisme. Cette campagne de prévention réalisée par l’Agence BDDP & Fils s’adresse plus particulièrement aux jeunes dont le tabagisme est reparti à la hausse. Plus le tabagisme est précoce, plus le risque de dépendance est important.

Fumer c'est être l'esclave du tabac - campagne de prevention choc du tabagisme chez les jeunes par l'association DNF - Agence BDDP & Fils

Les visuels de la campagne de prévention pour la presse et l’affichage intitulés  » Fumer, c’est être l’esclave du tabac » ne manqueront pas de faire réagir et de provoquer l’indignation. La comparaison de la soumission au tabac à la soumission sexuelle en utilisant l’image d’une fellation est osée et discutable. Mais l’addiction des jeunes au tabac représente en quelque sorte l’asservissement de la jeunesse à l’industrie du tabac symbolisée par cet homme dont on n’aperçoit que le costard et la montre.

Alors que les jeunes croient être rebelles ou s’être affranchis de l’autorité de leurs parents en fumant, ils sont en fait à la botte de l’industrie du tabac dont le lobbying continue de faire vendre ces saloperies de cigarettes aux jeunes.

Une vidéo a également été réalisée avec le concours d’Yvan Attal pour la campagne web, télévision et cinéma. Elle met en avant le cynisme qu’il peut y avoir à faire du marketing et à réussir à vendre des produits toxiques à des jeunes.

DNF rappelle que lorqu’on fume, on inhale de l’acétone, du naphtalène, du cadmium, de l’arsenic (poison), du polonium 210 radioactif, du DDT (insecticide), du mercure, du plomb et du goudron…et autres produits hautement toxiques et cancérigènes. « Fumer c’est servir de décharge aux pires produits toxiques. Ne vous faites pas rouler par la cigarette. »

Quelques chiffres sur le tabagisme : 66000 personnes meurent chaque année à cause du tabac en France. 40% des fumeurs de 12 à 25 ans seraient dépendants au tabac. Le budget moyen des fumeurs alloué à leur intoxication active est de 1277 euros par an !

Ne pas fumer, c’est rester libre…

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12 Commentaires

  1. Paul dit :

    Et choisir de fumer c'est rester libre aussi, le tabac fumé existe depuis des millénaires, en consommer faiblement comme un petit verre de porto une fois tous les 36 du mois c'est toujours dangereux mais ça reste pour ceux qui apprécient les bons tabacs un plaisir, la merde c'est la consommation et la perversion à l'occidentale qui en a fait un produit à consommer frénétiquement, et de petit plaisir tranquille il est devenu la boue dévastatrice que l'on connait aujourd'hui.

    • Anonyme dit :

      Vous vous trompez car peu importe la fréquence à laquelle tu fumes, ç aura tjrs des effets néfastes sur la santé. Donc le mieux c’est de ne pas fumer ( d’arrêter ou ne pas commencer) ,même si la personne aime ça. C’est une sorte de drogue, c’est bon, ça génère du bien être mais peut importe la quantité ça reste néfaste pour la santé.

  2. Mathieu dit :

    Ce qui est dommage, c'est que l'image du sexe par la pratique de la fellation, prenne une image aussi négative de soumission…

    Pourquoi faire un amalgame ? La campagne vidéo est, elle, totalement différente et beaucoup plus axée sur la notion de poison, de dépendance, et d'une part d'ignorance de la part des jeunes fumeurs.

    Après, je rejoins Paul sur la notion de fréquence de consommation, et sur celle de plaisir avec modération (qui est valable, à mon sens, également pour l'alcool). J'aime renifler le tabac d'une cigarette, je suis non fumeur, et je me surprends à détester viscéralement des fumeurs qui n'ont même pas conscience que leur fumée est une réelle gène pour les autres. Nombre de fois que je retiens ma respiration quand un fumeur me passe à côté même dans la rue…

    Fumez pour le plaisir, et pas par systématisme ! Ce n'est PAS un atavisme, c'est une facilité que vous avez adopté, dont vous êtes dépendants pour la plupart quoi que vous en disiez, et que vous imposez à longueur de journée !

  3. Jean-Michel dit :

    Il en faut peu pour déclencher une polémique en France. Tout ce que le pays compte de puritains et d'esprits bien pensants sont vent debout contre cette campagne qui a déclenché un véritable tollé…

    Mon avis est qu'il faut être tordu pour voir un ado "tailler une pipe" à un adulte sur ces images. Tout ce que je vois, ce sont des jeunes agenouillés la clope au bec docilement soumis à un adulte qui représente le business honteux du tabac. Ces visuels sont l'allégorie parfaite de la dépendance des jeunes fumeurs à l'industrie du tabac. Car ce sont bien eux qui empoisonnent les jeunes. C'est là qu'est le vrai scandale.

    Le comble est atteint quand les buralistes jouent les vierges effarouchées par cette campagne, alors qu'ils vendent du tabac au détriment de la santé des gens…

    Lu ici : http://lci.tf1.fr/france/societe/2010-02/morano-v… :

    "Et tous les salariés des cigarettiers, et les 29.000 buralistes, est-ce que ce sont potentiellement des pédophiles et des violeurs?", s'est interrogé auprès de l'AFP, Yves Trévilly, porte-parole de la filiale française de British American Tobacco. Il rappelle que le tabac est un produit vendu légalement, sous monopole d'Etat. "Et que pense Roselyne Bachelot de l'utilisation des subventions versées à une association qui se permet de laisser penser que l'Etat participe aussi à ces actes de viols ou de pédophilie?", a-t-il encore questionné.

  4. Eric dit :

    "Alors que les jeunes croient être rebelles ou s’être affranchis de l’autorité de leurs parents en fumant, ils sont en fait à la botte de l’industrie du tabac dont le lobbying continue de faire vendre ces saloperies de cigarettes aux jeunes."

    Complètement vrai. Ce que l'article ne précise pas (et c'est normal car n'est pas l'endroit pour en parler), c'est qu'il se passe exactement la même chose au niveau des boissons alcoolisées.

    Toutefois, je dois reconnaître que le fait que les jeunes (de mon âge 20-25 ans) fument ne me dérange pas plus ça, dans 30 ans, ça nous fera plus de place quand ils seront mort.

    Cela étant dit, je ne comprends toujours pas pourquoi est-ce-qu'on devrait payer pour soigner des personnes qui ont choisi de se détruire la santé. Je trouve que c'est profondément injuste.

  5. Guillaume dit :

    "dans 30 ans, ça nous fera plus de place quand ils seront mort." Tes propos n'engagent que toi Eric mais je les trouve déplacés. Ils me font penser à la campagne de France Adot "Malheureusement tous ces abrutis ne se tuent pas…" :
    https://blog.surf-prevention.com/2010/02/12/videos

    Les fumeurs et les alcooliques (du moins la plupart) sont les victimes d'un système et non pas les coupables. Il faut chercher à les aider plutôt que de vouloir les laisser sur le bord du chemin…

  6. fabrice dit :

    complétement taré de produire ce genre de campagne anti-tabac!!

    l'amalgame entre séxualité et tabac n'est pas légitime!

    heureusement que morano as interdit cette campagne! bande de malade mentaux !!!!!

  7. Lilith dit :

    Purement et simplement scandaleux. L'image véhiculée n'est pas bonne. Elle choque mais pas dans le but recherché. J'ai beaucoup fumé et je n'ai jamais eu l'impression de "tailler une pipe" à la Seita… Messieurs les publicitaires, revoyez votre copie. Vous êtes vraiment des refoulés….

  8. Lheureux dit :

    Un projet personnel d'affiche anti-tabac bien plus éfficace et qui tape juste.

    Photomontage montrant un fumeur en coupe médicale avec deux sacs poubelles en guise de poumons

    et le slogan qui casse bien

    Vos poumons ne sont pas des sacs poubelles !

    Respecter son corps , c'est respecter la vie

    http://www.superlutin.net/affiches.html pour les autres…

  9. Communiqués de presse Droits des Non-Fumeurs & BDDP & Fils : Fin de l’acte 1, la campagne contre le tabagisme des jeunes continue.

    La campagne de publicité « fumer, c’est être l’esclave du tabac », réalisée par l’agence BDDP & Fils, a lancé un débat sur le tabagisme des jeunes et une partie de la campagne a suscité de nombreuses réactions polémiques quant à la métaphore employée.

    Ce débat est une victoire pour tous ceux qui pensent qu’il est urgent de se donner les moyens appropriés pour combattre ce fléau.

    Le mode de diffusion initialement choisi pour ces visuels était très sélectif et très limité, essentiellement circonscrit aux lieux de sorties des jeunes. Cette campagne n’a notamment jamais été destinée à faire l’objet d’un plan de diffusion massif auprès du grand public. C’est le bruit médiatique et la reprise de ces visuels par l’ensemble des médias nationaux qui l’ont exposée à un public aussi large. Sa visibilité doit beaucoup à ceux qui en ont fait un sujet de polémique.

    Pour ne plus alimenter cette polémique, et parce que la campagne n’a plus besoin d’être exposée davantage, Droits des Non-Fumeurs et son agence confirment que la diffusion des visuels de la campagne sera limitée aux actions très ponctuelles déjà réalisées ou lancées.

    Nous poursuivons notre action par ce qui constitue le cœur de la campagne, à savoir le film TV/cinéma gracieusement réalisé par Yvan Attal et produit gracieusement par Wanda.

    Nous sommes à la disposition de l’ensemble des intervenants publics et privés qui à cette occasion ont déclaré leur intérêt pour une lutte efficace et concentrée contre le tabagisme des jeunes et nous les invitons dés maintenant à soutenir la diffusion de ce film publicitaire qui reprend ce même combat sous l’angle de la toxicité des produits proposés en toute légalité par l’industrie du tabac.

    Que ceux qui se sont émus d’images jugées choquantes continuent de s’émouvoir sur la réalité du fléau que représente l’addiction précoce au tabac de leurs enfants et petits-enfants.

    Dans la poursuite de l’offensive menée contre le tabagisme des jeunes, DNF et BDDP & Fils lancent un film publicitaire à destination de cette population indifférente aux discours préventifs sur la santé.

    Ce film souhaite imposer l’idée que fumer n’a rien d’une attitude cool et rebelle mais est au contraire signe d’une personnalité facilement influençable.

    Il rappelle que fumer n’est autre qu’une soumission docile à un produit qui souille notre corps avec les pires substances toxiques et cancérigènes telles l’acétone, le naphtalène (antimite), le cadmium (utilisé dans les batteries), l’arsenic (poison violent), le polonium 210 (élément radioactif), le DDT (insecticide), le mercure, le goudron, le plomb…

    Pour mieux créer cette prise de conscience, le film est une fiction qui crée un parallèle imaginaire avec ce qu’aucun jeune n’accepterait : devenir une décharge de produits toxiques pour servir des intérêts industriels.

    Comble de l’ironie : les jeunes fumeurs acceptent de payer pour ça. Un fumeur dépense en moyenne 1277 euros par an.

    Ce film imaginé par BDDP & Fils a été réalisé gracieusement par Yvan Attal et la société de production Wanda.

    Rappel des données inquiétantes sur le tabagisme des jeunes :

    Malgré l’effort national pour freiner la consommation de tabac, le tabagisme s’accroît chez les jeunes : les indicateurs repartent à la hausse. Selon « Paris sans Tabac » repris par l’Office Français de Prévention du Tabagisme (21 octobre 2009), entre 2004-2007, le taux de fumeurs quotidien chez les « 14 ans » était de 5%, il est passé à 8% en 2008-2009, et pendant les mêmes périodes, ce taux est passé de 8% à 10% pour les « 15 ans », de 14 à 18% pour les « 16 ans », de 20 à 22% pour les « 17 ans » et de 24 à 25% pour les « 18 ans ».

    Un constat d’autant plus alarmant que plus on commence à fumer jeune, plus la dépendance sera forte et les dégâts sur la santé importants. Aujourd’hui, 40% des fumeurs âgés de 12 à 25 ans sont déjà dépendants.

  10. lheureux dit :

    Posez vous la question … pourquoi un jeune accepte-t-il de payer pour respirer de l'air pollué par tout un tas de substances cancérigènes. Ce même jeune qui ne mangerait pour rien au monde de la conserve de vache folle étiquetté PROVOQUE LA MALADIE DE CREUTZFELD-JACOB ne voit aucun problème avec les paquets FUMER PROVOQUE LE CANCER.

    La réponse est simple , à cet âge l'imitation l'emporte sur la réflexion. Détruisez l'image de marque du fumeur et vous détruirez l'imitation. En matière de prévention , jouer avec la peur de la maladie ne sert pas à grand chose , les statistiques parlent d'elles mêmes.

    Par contre , des slogans du genre .. VOS POUMONS NE SONT PAS DES SACS POUBELLES , RESPECTER SON CORPS C'EST RESPECTER LA VIE amène à faire un choix … et le bon choix . Aucun être humain n'a envie de ressembler à un déchet . La différence entre une campagne anti-tabac ratée et une campagne réussie se fait en jouant avec l'amour propre et l'image de soi.

    Faites un clip avec une jeune fille qui refuse de sortir avec un garçon parce que celui ci prends ses poumons pour des sacs poubelles et vous verrez la différence d'impact.

  11. erard dit :

    Quand j'étais jeune, (10 ans en 1961),j'étais en pension, on nous prévenait déjà des dangers mortels du tabac et surtout des conséquences désastreuses sur la santé (photos de poumons atteints à l'appui). On nous conseillait de n' avaler la fumée de cigarette en aucun cas pour ne pas devenir dépendant à la nicotine.Nos enseignants n'étaient pas fous, ils savaient bien qu'un jour ou l'autre on serait tenté de fumer par un camarade d'autant qu'à l'époque le prix des cigarettes n'était pas cher et il y en avait même qui étaient parfumées à l'orange, à la menthe etc…Le vice des adultes n'a pas de limite pour faire de l'argent même sur le dos des enfants.

    Quoiqu'il en soit j'ai suivi ces conseils, j'ai bien crapauté quelque temps surtout vers 18-20 ans pour faire comme les copains, mais je n'ai jamais avalé la fumée de cigarette ou de cigare qu'il m'arrive encore de fumer après un bon repas 2 ou 3 fois par an, sans jamais avoir connu d'addiction.

    Il me semble qu'il serait utile de recommander à nouveau ce genre de conseil aux pré-adolescents, en leur faisant bien sentir les mauvais côtés ( santé, esclavagisme) d'une dépendance au tabac.

    Par la suite, je me suis marié avec une jeune femme qui fumait, j'ai réussi à force de persuasion et de psychologie à ce qu'elle décide d'arrêter de fumer en très peu de temps, en m'appuyant sur les points sensibles: coût (c'est une normande), et surtout hygiène et propreté (vêtements, linge, murs imprégnés d'odeur de tabac froid, beurk… c'était il y a 30 ans, elle n'a jamais refumé depuis.

    Puissent ces quelques conseils et suggestions aider les jeunes à ne jamais franchir le cap, et aux autres à s'arrêter, ce qui est beaucoup plus dur j'en conviens, d'où l'intérêt à ne jamais commencer à fumer.

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