Les méduses et les physalies reviennent maintenant tous les étés sur nos côtes et enveniment toujours plus nos sessions et nos baignades. La cause est simple : ces bestioles urticantes ont de moins en moins de prédateurs depuis que les tortues marines s’étouffent en les confondant avec des sacs plastiques et que le thon rouge est menacé. Mais quand l’homme déséquilibre un écosystème, cela finit toujours par lui retomber dessus. En voici une douloureuse illustration avec ce malheureux baigneur de la Grande Plage de Biarritz qui s’est fait lacérer le dos le 28 juillet 2010 en fin d’après-midi. Le baigneur âgé de 48 ans a été pris en charge par les sauveteurs et mis sous oxygène. Les douleurs atroces ressenties par cet homme ont conduit à son hospitalisation en urgence à la Clinique Aguilera pour soulager ses souffrances liées à de multiples brûlures au thorax, à l’abdomen et sur différentes parties du corps.

photo de piqure de physalie avec brulures en coups de  fouet au niveau du dos. Credit photo : poste de secours de la Grande Plage de Biarritz. 

On comprend mieux en voyant cette photo que la longueur des filaments des physalies puissent occasionner des lésions « en coup de fouet »… La même brûlure chez un enfant aurait pu avoir de graves conséquences. La douleur occasionnée peut entraîner un malaise dans l’eau et une noyade.

Lire aussi : que faire en cas de piqûre de physalie ?

Crédit Photo : Poste de Secours de la Grande Plage de Biarritz.

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