Que ce soit face aux attaques de requins à La Réunion ou à la marée noire causée par le Rena qui touche actuellement la Nouvelle-Zélande, les surfeurs locaux se sentent totalement désemparés. Quand on est dépassé par un problème environnemental, quand les politiques bottent en touche, quand les associations de défense de l’environnement vous lâchent…il vous reste encore une arme pour exprimer votre mécontentement et dénoncer l’injustice : le rap !

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3 Commentaires

  1. darfid dit :

    Le premier Clip est énorme. "c'est mission commandant cousteau" ah ah bien écrit.

    peace

  2. t2e0 dit :

    On touche le fond avec le premier clip. Je ne vois pas en quoi ce rap vient "au secours de l'environnement", comme l'annonce le titre de l'article. Il s'assoit tout simplement sur la nature et reproduit sans honte un esprit colon qui a conduit l'homme à bien des exactions de par l'histoire : tu me défies de piller ton territoire alors je t'écrase.
    Bien sûr qu'il faut des gens pour dire non à un massacre des requins par représailles. Bien sûr qu'ils le font au nom d'un respect de la nature qui prime sur le petit confort d'une poignée.

    Pourquoi pas pêcher quelques poissons s'ils se sont habitués de façon exceptionnelle à chasser dans une zone où ils menancent des vies (et des activités) humaines. Mais comment le savoir ? Cette hypothèse ne doit-elle pas être envisagée avec d'autres ? D'autant qu'il y aurait très probablement une cause plus profonde à ce nouveau comportement, et qu'en agissant sans la connaître, on signerait en même temps pour pour un nouvel épisode.
    Ici en Nouvelle Calédonie, c'est damé de requins sur les passes. Et pourtant, les attaquent restent rare. Pourquoi ? Moins de monde à l'eau donc moins de risques d'attaques ? Dans ce cas il faut regarder le nombre d'attaques par surfeurs et voir s'il a augmenté dans l'histoire de la réunion…
    Plus de poissons à manger et donc des requins moins repus ? Dans ce cas la source du problème n'est certainement pas le requin mais l'homme.
    Les politiques doivent effectivement apporter une réponse aux surfeurs. Mais elle doit cibler le problème à la source, et non accompagner une spirale destructrice de la nature.
    Alors oui, il y aura toujours un risque de se faire croquer tant qu'il y aura des squales dans la mr. Mais n'en va t-il pas de l'esprit du surf, qui est sensé être un sport extrême et de pleine nature ? Le plaisir ne vient-il plus de cet étrange rapport osmose-défis que l'on établis avec la mer, plus que de la capacité à enchaîner des rollers, des cut, des floaters, dans une course à celui qui a la plus grosse ? Engloutis par notre société de surconsommation, le surf semble décidément être entré dans une époque de la surexploitation, où les spots sont surpeuplés, les surfeurs suréquipés, et les crétins sur-représentés. Mais que feront-ils quand il n'y aura plus de requins, quand ils ne seront plus assez nombreux pour repousser les débutants avec cette attitude fascisante que l'on nomme pudiquement le "localisme",au détriment de toute notion de partage et de respect de l'autre ? Dans un nouvel élan d'intelligence supérieure, feront-ils tapisser le récif de mousse pour limiter les bobos ? Non si des propos comme ceux de ce rap n'étaient l'expression d'une forme de peur légitime – voire de tristesse – qui touchent forcément tout être dans ces périodes, alors ils formeraient un bien pur gisement de connerie humaine.

  3. darfid dit :

    oula toi tu a laissé ta bonne humeur et ton humour au vestiaire.
    je rempile rien que pour toi

    " le premier clip est bien écrit dans le genre parodie ghetto "

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