Samedi dernier, alors que nous surfions tranquillement à la Grande Plage de Biarritz, une personne en jet-ski est venue s’amuser au bord à faire des sauts dans les vagues…

Je suis allé à sa rencontre en SUP pour lui expliquer les risques de son engin motorisé et les désagréments de la pollution sonore et olfactive qu’il engendrait…mais le conducteur se croyait dans son bon droit et n’avait pas l’air de saisir le problème.

Le problème vient d’être illustré par un nouvel accident de jet-ski contre SUP (voir aussi accident de Mavericks) en Australie pendant le premier jour du Roxy Pro lundi 2 Mars 2009.

Un lifeguard chargé de la sécurité sur la compétition de surf féminine serait tombé de son jet ski après avoir été heurté par une vague.

Au lieu de s’arrêter, le jet a continué sa course folle jusqu’à heurter un surfeur en SUP qui se trouvait à 200 mètres du bord.

Bilan : une fracture du fémur pour le surfeur sorti de l’eau par des plaisanciers et transporté au Tweed Hospital pour y être opéré.

Il faudra que l’on m’explique à quoi servent les jet-ski quand les vagues font 75 centimètres sur un spot comme Duranbah si ce n’est à « faire les cakes » avec la sécurité. Dans ces conditions un paddle board ou « rescue » peut très bien faire l’affaire.

Je ne remets évidemment pas en cause leur utilité pour le sauvetage des surfeurs quand il y a du gros ou sur des spots dangereux comme Teahupoo.

Une enquête doit déterminer pourquoi la sécurité du jet ski n’a pas fonctionné : normalement il doit ralentir dès qu’il n’y a plus personne dessus…

Le sauveteur en cause était sous le choc après l’accident.

Plus d’informations sur goldcoast.com .

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