Surf et Mucoviscidose : Olivier surfe 3 à 5 fois par semaine pour améliorer sa fonction respiratoire

Pour ceux qui s’en souviennent, Olivier, surfeur de 28 ans atteint de mucoviscidose, nous avait raconté en détails dans cet article les bienfaits que lui apporte le surf sur les plans physique (facilitation de l’expectoration, renforcement des muscles nécessaires à la toux…) et psychologique.

Olivier est convaincu par son propre cas des bénéfices de l’activité physique en général, et du surf en particulier, sur son état de santé, au point d’avoir mis en place un programme personnalisé.

Olivier a lu le livre Surf thérapie et a adapté les conseils dans une version sportive qu’il met en pratique depuis l’année 2010. Au programme, une activité physique quotidienne (surf, natation, randonnée en montagne, vélo…). Il fait 3 à 5 sessions de surf par semaine (durée : 1h30 environ dans les conditions de vagues optimales, mais pas de sessions jusqu’à l’épuisement).

Olivier a quitté La Réunion pour retrouver sa Bretagne natale où il compte bien poursuivre sa surf thérapie dans des conditions différentes. Nous avons pris de ses nouvelles la semaine dernière. Olivier est toujours à fond dans le surf et il a la forme :

« J’ai quitté la Réunion en Juin dernier pour revenir habiter en Bretagne. J’ai une multitude de spots à moins de dix minutes et je surfe plus que jamais malgré l’hiver qui arrive et le fait que je redécouvre les sensations de surf hivernales. Cela fait maintenant plus d’un an que je m’impose entre 3 et 5 sessions par semaine.

Ces derniers temps mes résultats d’EFR (Exploration Fonctionnelle Respiratoire) sont plutôt en amélioration. Ici j’apprécie vraiment de pouvoir surfer sans le risque requin, ni corail mais le grand frisson n’est pas toujours au rendez-vous. Je pars demain pour un trek dans les montagnes Marocaines. »

Olivier a également réagi à la série d’attaques de requins à La Réunion :

« Je suis de très près ce qui se passe à la Réunion et je me demande dans quel état d’esprit j’aurais été si j’y étais encore. Après l’attaque de février l’ambiance était déjà tendue à l’eau. Je me suis retrouvé sur un spot alors qu’on y avait aperçu des requins. Tout le monde est sorti en panique par la sortie la plus proche, genre Dents de la Mer.

Mes amis sur place me disent que certains spots sont désertés (Boucan, Roches Noires) mais qu’il y a beaucoup plus de monde à Saint-Leu. Cela risque de créer des problèmes de sécurité sur un spot comme Saint Leu où la surpopulation n’est pas possible. »

Retrouvez tous nos articles sur le surf et la mucoviscidose.

A propos de l'auteur : Surf Prevention.com

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