Le programme Surf Thérapie est une adaptation des recommandations internationales sur l’activité physique conseillée à de l’exercice en bord de mer (marche dans le sable, natation, surf…). Les preuves scientifiques s’accumulent pour démontrer qu’en pratiquant un minimum d’activité physique hebdomadaire, on réduit sensiblement le risque de souffrir d’un cancer ou d’une autre maladie chronique. D’après l’OMS, presque 25% des cancers du sein et du côlon pourraient être prévenus grâce à une activité physique adaptée. L’OMS vient nous rappeler quelques notions de base sur la prévention par l’activité physique :

La pratique de 150 minutes d’exercice physique modéré par semaine peut réduire le risque de cancer du sein et du côlon, selon les nouvelles Recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé publiées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à l’occasion de la Journée mondiale contre le Cancer.

«L’exercice physique a un grand rôle à jouer dans la réduction de l’incidence de certains cancers, explique le Dr Ala Alwan, Sous-Directeur général à l’OMS pour le groupe Maladies non transmissibles et santé mentale. La sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale, avec 31% de la population de la planète n’ayant pas d’activité physique.» En 2008, près de 460 000 femmes sont mortes de cancers du sein, tandis que près de 610 000 hommes et femmes sont décédés de cancers colorectaux.

Exercice physique dès le plus jeune âge :

Les nouvelles recommandations préconisent au minimum 150 minutes d’exercice physique aérobie modéré pendant la semaine à partir de l’âge de 18 ans pour réduire le risque de maladies non transmissibles, dont les cancers du sein et du colon, le diabète et les cardiopathies. Entre 5 et 17 ans, au moins 60 minutes d’exercice physique modéré à énergique permettent de protéger la santé dans cette tranche d’âge et, à terme, de réduire le risque de ces maladies.

La sédentarité augmente :

La sédentarité est un phénomène en augmentation dans de nombreux pays et elle a des conséquences majeures pour ces cancers et pour d’autres maladies non transmissibles (MNT), telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète. On lui associe :

* 3,2 millions de décès par an, dont 2,6 millions dans les pays à revenu faible ou intermédiaire,
* plus de 670 000 décès prématurés (personnes de moins de 60 ans),
* environ 30% de la charge du diabète et des cardiopathies ischémiques.

La communauté internationale doit également privilégier la recherche sur les autres facteurs contributifs du cancer. Le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), bureau spécialisé de l’OMS pour cette maladie, mène les études sur les facteurs de risque du cancer.

Le professeur Chris Wild, Directeur du CIRC, estime que «la sédentarité est le facteur de risque de maladies non transmissibles que l’on peut modifier et il a donc potentiellement une grande importance pour la santé publique. La modification du niveau d’activité physique s’accompagne de défis à relever au niveau des individus comme de la société.»

En savoir plus :

Le cancer est la deuxième cause de mortalité dans le monde, après les maladies cardiovasculaires. On a des connaissances approfondies sur ses causes et les interventions en matière de prévention et de prise en charge. On peut endiguer ce fléau et faire baisser le nombre des cas en appliquant des stratégies de prévention, de détection précoce et de prise en charge des malades fondées sur des bases factuelles.

Les facteurs de risque sont les suivants:

tabagisme;

– infections virales chroniques telles que l’hépatite B (cancer du foie) ou le papillomavirus humain (cancer du col de l’utérus);

le surpoids ou l’obésité;

– les radiations;

– certains facteurs alimentaires;

– la sédentarité;

l’usage nocif de l’alcool;

– certaines expositions dans le cadre professionnel;

la présence de divers produits chimiques dans l’environnement.

Il existe des stratégies de prévention pour éviter les facteurs de risques, parmi lesquelles le Plan d’action 2008-2013 pour la Stratégie mondiale de lutte contre les maladies non transmissibles. Mais aussi: les Recommandations mondiales en matière d’activité physique pour la santé; la Convention-cadre pour la lutte antitabac; la Stratégie mondiale visant à réduire l’usage nocif de l’alcool et la Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé.

D’autres stratégies de prévention consistent à vacciner contre le papillomavirus humain et le virus de l’hépatite B, causes majeures du cancer du col et du cancer du foie respectivement, à lutter contre les dangers présents dans le milieu professionnel et dans l’environnement et à éviter une exposition excessive au rayonnement solaire.

Source OMS.

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