En janvier 2013, un questionnaire d’enquête sur les douleurs physiques et chroniques des surfeurs français a été diffusé par le biais de surf-prevention. Cette enquête, réalisée par Thomas Labat, étudiant en 3ème année de Masso-kinésithérapie, visait à faire un état des lieux des douleurs physiques présentes chez les surfeurs et surfeuses réguliers et par la suite déterminer différents axes de prévention. Des informations ont aussi pu être recueillies concernant l’échauffement et la pratique d’une activité physique complémentaire à celle du surf.

L’enquête a été réalisée auprès de plus de 800 surfeurs dans le cadre d’un mémoire de fin d’étude en masso-kinésithérapie. Dix mois après le lancement de l’étude, nous pouvons vous présenter les résultats de l’enquête concernant les douleurs physiques, l’échauffement et l’activité physique.

Au vu du nombre important de données récoltées au cours de cette enquête, nous vous présenterons principalement dans cette première partie les informations concernant les douleurs physiques et l’échauffement. Les informations concernant l’activité physique des surfeurs seront traitées dans une seconde partie.

Les informations recueillies concernent : L’expérience, le niveau et temps de pratique annuelle, hebdomadaire et par session; Les types de spots fréquentés; La mise en place ou non d’un échauffement (si oui quelles modalités dans cet échauffement); Les douleurs pendant et/ou autour de la pratique; Les zones principalement douloureuses; L’activité physique autour du surf; L’activité professionnelle.

Remarque : Il n’y a pas eu de questions en rapport avec les étirements autour de la pratique (avant et après les sessions). Les résultats actuels ne sont pas significatifs et sont au cœur d’une controverse importante sur la réalisation et la place des étirements dans le sport. La place et les modalités de réalisation des étirements pourraient eux aussi faire l’objet d’une recherche approfondie chez les surfeurs réguliers.

CARACTÉRISTIQUES DE LA POPULATION DES SURFEURS INTERROGES:
Sur les 853 surfeurs interrogés, 730 réponses ont été validées en fonction des critères d’inclusion de l’enquête. La moyenne d’âge des surfeurs est de 27.3 ans avec une répartition de 79 femmes et 651 hommes. Les surfeurs interrogés sont principalement d’un niveau amateur (75.5%) et ont une pratique régulière pour 86 % d’entre eux. L’expérience dans la pratique du surf est plutôt élevée car 40.7 % surfent depuis plus de 10 ans. (Tableau 1) 62% des surfeurs interrogés pratiquent toute l’année et 22 % entre 7 et 9 mois dans l’année. Le temps moyen par session est regroupé dans la figure 1. Les spots fréquentés sont principalement des « beach-break » (78%) contre 17% sur les spots de « reefs ».

LES SURFEURS RÉGULIERS PRÉSENTENT-ILS DES DOULEURS LORS DE LA PRATIQUE ?
Le surf étant une activité physique complète mais aussi exigeante, nous nous sommes demandés si les surfeurs réguliers peuvent présenter des douleurs lors de leur pratique et si celles-ci peuvent provoquer des gênes éventuelles. Les questions en lien avec les douleurs portent sur leur intensité, les zones concernées ainsi que les conditions d’apparition.

OÙ ET QUAND LES SURFEURS ONT-ILS MAL ?

1.1 Douleurs et survenue autour de la pratique:
Pour évaluer la présence ou non de douleurs physiques chez les surfeurs interrogés, nous avons demandé de sélectionner la douleur principale ressentie pendant la pratique ou autour de celle-ci. Les personnes interrogées devaient dire si oui ou non elles ressentaient des douleurs pendant ou après leurs sessions de surf puis donner la localisation et l’intensité par le biais d’une Echelle Visuelle Analogique (EVA)*.

*EVA 0 : Pas de douleur ; 10 : Douleur la plus forte jamais ressentie. La moyenne de l’EVA chez les surfeurs présentant des douleurs est d’environ 4/10 ce qui correspond à une intensité modérée.

Puis nous avons fait la distinction entre les douleurs occasionnant une gêne et celles sans incidences.

a) Toutes douleurs confondues:
Dans un premier temps, 80 % des surfeurs interrogés déclarent avoir des douleurs pendant la pratique ou autour de celle-ci (en suivant ou les jours d’après). Ces douleurs se déclarent pendant la pratique pour 33 % d’entre eux ou juste après la session (25 %). Enfin, 37 % des surfeurs disent ressentir ces douleurs principalement les jours qui suivent la session. Nous parlons ici de toutes les douleurs confondues (gênantes et non gênantes pour l’activité).

b) Douleurs gênantes et déclenchement:
Quand nous faisons la distinction « douleurs gênantes » et « douleurs sans incidences » nous constatons que 77% des surfeurs se sont sentis gênés par leurs douleurs. Les conditions de survenue des douleurs dites gênantes apparaissent principalement pendant la pratique puis les jours suivants au même titre que les douleurs sans incidences. (Figure 2). Les douleurs gênantes apparaissent aussi juste après la pratique pour 23% des surfeurs.

1.2 Localisations des douleurs gênantes:
Il convient maintenant de présenter la localisation des douleurs chez les surfeurs interrogés. Dans un souci de synthèse, nous présenterons la localisation des douleurs occasionnant une gêne lors de la pratique de l’activité. Chez les surfeurs interrogés, les douleurs gênantes se localisent principalement au niveau du rachis (colonne vertébrale : zones cervicale, thoracique et lombaire). Les autres douleurs concernent dans un second temps les épaules puis les articulations des membres inférieurs (genoux et chevilles : 26 % des douleurs). (Figure 3).

La principale zone douloureuse est localisée au niveau du rachis lombaire (43 % des surfeurs douloureux), on retrouve ensuite le rachis cervical puis thoracique. Comme nous avons pu le dire précédemment, ces douleurs se déclarent plutôt pendant la pratique ou les jours suivant les sessions.

Nous pouvons déjà remarquer que la pratique régulière du surf semble pourvoyeuse de douleurs d’intensité modérée au niveau du rachis. La difficulté dans cette enquête réside dans le fait qu’il est difficile de déterminer le mécanisme des douleurs et leurs origines précises (en effet nous n’avons pas pu rencontrer les 730 surfeurs pour faire un bilan…). Les données récupérées semblent cependant montrer que 80 % des surfeurs interrogés ressentent des douleurs physiques provoquant pour 77 % d’entre eux des gênes dans leur pratique.

LES SURFEURS GARDENT-ILS UNE PLACE POUR L’ÉCHAUFFEMENT ?
Le surf étant un sport demandant des efforts physiques intenses et entraînant des contraintes musculo-squelettiques importantes, nous nous sommes interrogés sur la place de l’échauffement dans cette pratique. Antoine Delattre (MKDE) faisait déjà un rapide état des lieux en 2009 et indiquait que cet échauffement était très rarement rencontré chez le surfeur régulier.

PRATIQUE DU SURF ET DE ÉCHAUFFEMENT

a) Les surfeurs ne s’échauffant pas:
Sur les 730 surfeurs interrogés, 13 % ne s’échauffent pas (soit environ 96/730). Les raisons avancées sont principalement le manque de motivation, de temps ou d’informations (figure 4).

On retrouve ensuite 26 % des surfeurs déclarant s’échauffer que très rarement (1 session sur 5).

b) Les surfeurs qui s’échauffent:
Chez les surfeurs pratiquant un échauffement, nous avons évalué la fréquence d’exécution, le temps passé à le réaliser ainsi que son contenu.
Sur les 730 interrogés, 31 % pratiquent un échauffement de manière systématique (deux sessions sur trois au minimum) ce qui correspond à 230 surfeurs au total. Enfin, 30 % annoncent s’échauffer de manière non systématique au rythme d’environ une session sur trois.

Le premier constat important est que pour environ 98 % des surfeurs, la durée de l’échauffement est inférieure aux recommandations. (Figure 5). En effet selon Pascal Prévost (Docteur en physiologie et biomécanique de la performance sportive), un échauffement doit durer au minimum 15 minutes pour être efficace.

En ce qui concerne le contenu proposé, seulement 5.3 % des surfeurs interrogés semble mettre en place un échauffement « complet » et global répondant aux recommandations. Il est cependant difficile d’évaluer précisément le contenu de l’échauffement de chaque surfeur ayant participé à l’enquête.

Au total, environ 442 surfeurs sur 730 (soit 60 %) pratiquent un échauffement de manière systématique ou occasionnelle contre 288 surfeurs (soit 40 %) qui ne pratiquent jamais ou très rarement un échauffement. Contrairement à ce qu’on pouvait penser ou trouver dans les études antérieures, les surfeurs de notre enquête semblent plutôt mettre en place un échauffement avant leurs sessions. La problématique réside par contre dans le fait que les modalités d’échauffement en termes de durée et de contenu ne semblent pas respectées.
En conclusion, la majeure partie des surfeurs qui s’échauffent semblent ne pas le faire correctement.

DOULEURS PHYSIQUES GLOBALES ET ECHAUFFEMENT

Suite aux chiffres recueillis sur la mise en place d’un échauffement et l’apparition de douleurs lors de la pratique, nous nous sommes posés la question suivante : « Les surfeurs qui s’échauffent présentent – ils moins de douleurs que ceux qui s’échauffent moins ou pas du tout ».
Le premier constat assez étonnant est que les surfeurs qui s’échauffent régulièrement ou de manière occasionnelle semblent être plus nombreux à avoir des douleurs que ceux qui s’échauffent rarement ou jamais. (Figure 6). L’intensité de leurs douleurs semble cependant similaire à celle des surfeurs ne s’échauffant pas (3.8/10 sur l’EVA pour les deux groupes).

Il faut cependant rester prudent avec ce constat, en effet comme nous l’avons vu précédemment, peu de surfeurs semblent s’échauffer correctement. On peut aussi se demander si les surfeurs vont mettre en place un échauffement uniquement parce qu’ils ressentent déjà des douleurs au quotidien ou pendant leur pratique. Une autre hypothèse serait que l’échauffement n’a peut-être pas d’effets sur la survenue des douleurs lors de la pratique.

Il faut cependant rester prudent avec ce constat, en effet comme nous l’avons vu précédemment, peu de surfeurs semblent s’échauffer correctement. On peut aussi se demander si les surfeurs vont mettre en place un échauffement uniquement parce qu’ils ressentent déjà des douleurs au quotidien ou pendant leur pratique. Une autre hypothèse serait que l’échauffement n’a peut-être pas d’effets sur la survenue des douleurs lors de la pratique.

DOULEURS DU RACHIS ET ÉCHAUFFEMENT

Suite à ce premier constat, nous avons voulu voir si les douleurs prédominantes au niveau du rachis étaient influencées par la mise en place ou non d’un échauffement.
On remarque déjà, pour les douleurs du rachis, que la tendance semble s’inverser. Il semblerait que les surfeurs ne s’échauffant jamais aient plus de douleurs lombaires que les autres. En effet, 61% d’entre eux présentent des douleurs lombaires contre 30% s’échauffant systématiquement et 45% s’échauffant de manière occasionnelle. (Figure 7).

Cette tendance semble être la même pour les douleurs du rachis cervical avec un pourcentage de douleurs cervicales de 23.4 % contre 17 % pour les surfeurs s’échauffant (figure 7). Il semblerait qu’il n’y ait en revanche pas de différence notable sur la prévalence des douleurs du rachis thoracique avec et sans échauffement.

En ce qui concerne l’intensité des douleurs rachidiennes ressenties, elles sont évaluées à environ 3.8/10 à l’EVA chez les surfeurs interrogés (avec ou sans échauffement).

De manière générale, il semblerait donc que l’échauffement même minime ait une influence bénéfique sur la survenue des douleurs lombaires et cervicales ressenties pendant la pratique mais aussi après la session.

Plus précisément, chez les surfeurs mettant en place un échauffement régulier ou occasionnel, il semblerait qu’il y ait un lien entre la durée de l’échauffement et l’apparition des douleurs. En effet, quand on compare le nombre des surfeurs douloureux en fonction de cette durée d’échauffement, on remarque que les pratiquants s’échauffant 15 minutes au minimum sont moins douloureux que ceux s’échauffant moins de 15 minutes (42% de surfeurs douloureux pour 15 minutes d’échauffement contre 80 % pour un échauffement de moins de 15 minutes). Il faut cependant rester prudent car le nombre de surfeurs s’échauffant plus de 15 minutes est faible comparé aux autres groupes (2,5% contre 97% pour ceux s’échauffant moins de 15 minutes). L’intensité des douleurs ressenties chez les surfeurs qui s’échauffent reste, elle aussi, sensiblement la même, peu importe la durée de l’échauffement (EVA : 3.86/10).

RÉSUMÉ ET OUVERTURE

LES DOULEURS PHYSIQUES
– La pratique du surf chez les surfeurs français interrogés semble provoquer des douleurs chroniques dans 80% des cas.
– Ces douleurs gênent les pratiquants dans 77% des cas et sont évaluées à 4/10 sur une EVA.
– Le rachis dans son ensemble reste le plus touché par les douleurs avec une prévalence de 43% des cas pour le rachis lombaire.

ÉCHAUFFEMENT
– Contrairement aux idées reçues, les surfeurs français réguliers ont plutôt tendance à s’échauffer de manière systématique ou occasionnelle dans 30% des cas.
– Les modalités d’échauffement ne sont cependant pas respectées dans 97 % des cas (durée et contenu).
– Les surfeurs ne s’échauffant pas ou rarement expliquent un manque de motivation, de temps ou d’informations.

PRÉVALENCE DES DOULEURS EN FONCTION DE LA MISE EN PLACE D’UN ECHAUFFEMENT
– La mise en place d’un échauffement ne semble pas avoir d’effet bénéfique sur la survenue des douleurs globales (douleurs non gênantes et gênantes).
– La mise en place d’un échauffement semble par contre avoir un effet bénéfique sur les douleurs lombaires et cervicales gênantes.
– Les surfeurs respectant la durée d’échauffement et le contenu sont moins nombreux à être douloureux.
– L’intensité des douleurs chez les surfeurs qui s’échauffent et ceux qui ne s’échauffent pas est sensiblement la même (3.8/10 sur l’EVA).

CONCLUSION
Suite à ces premiers résultats, une étude a été lancée en novembre 2013 pour évaluer les effets d’un échauffement codifié sur l’évolution des douleurs du rachis chez le surfeur. Il s’agit de comparer l’évolution des douleurs chez deux groupes de surfeurs. Le premier groupe ne change rien à ses habitudes en termes d’échauffement et le second bénéficie d’une formation à un échauffement spécifique à la pratique du surf. Les résultats de cette étude clinique vous seront proposés en milieu d’année prochaine.
Dans la deuxième partie qui vous sera proposée le mois prochain, nous traiterons des résultats concernant l’activité physique complémentaire à la pratique du surf chez les surfeurs interrogés en janvier 2013.

Nous tenons à remercier toutes les surfeuses et surfeurs qui ont gentiment accepté de participer à cette enquête ainsi que Surf Prévention et le Lou Bisca Surf Club pour leur soutien dans ce travail. Nous sommes bien entendu ouverts à la critique et aux conseils pour la suite.

BIBLIOGRAPHIE
[1] Les étirements et la performance sportive : une mise à jour. Article de Pascal Prévost (Docteur en physiologie et biomécanique de la performance motrice) ; paru dans le Kiné-scientifique n°446 en juillet 2004.
[2] Les étirements du sportif : Revue de littérature et perspectives de recherches. Article de Simon Barrué-Bellou (Masseur Kinésithérapeute Diplômé d’Etat) dans le Kiné-scientifique n°511 de juin 2010.
[3] Les facteurs de risques en surf Antoine Delattre publié en 2007 dans le Kiné-Scientifique n°500 de juin 2009
Pourquoi et comment s’échauffer ?; P.Prévost PLC2 EUZET JP 2006.

NB:

Il s’agit ici d’une présentation synthétique des résultats ; pour toutes questions éventuelles vous pouvez me contacter en envoyant un mail à : thomas.labat@free.fr

Lire la présentation complète avec les figures ici: http://www.calameo.com/read/000504877c518692757fa 

A propos de l'auteur :

Surf Prevention est le site sur le Surf, la Sécurité, la Santé et l'Environnement.

 

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8 Commentaires

  1. Les résultats de cette enquête mettent bien en valeur la méconnaissance des techniques d’échauffement chez les surfeurs.
    Les conséquences physiques (douleurs, blessures) de cette méconnaissance coûtent cher à la société.

    Les amateurs, mais aussi les pros font tout et n’importe quoi pour s’échauffer, quand ils sont assez motivés pour le faire. Certaines pratiques font même bondir les osthéo, kinés, médecins.

    Quand est-ce qu’on aura une entité nationale de référence, scientifiquement fiable, en matière d’échauffement, étirements, musculation ?

    • Thomas Labat dit :

      Je suis bien d’accord avec toi, le problème est qu’on a tous appris à s’échauffer dans nos clubs de sports plus jeunes, les étirements avant et/ou après et au final personne ne fait pareil…et on ne sait pas vraiment comment bien faire du coup.

      Les articles de Pascal Prévost remettent cependant un peu les idées en place en ce qui concerne les échauffements ca peut vous intéresser: http://www.reunion.iufm.fr/Dep/Eps/PLC/PLC2/echauft-etirt/echauffement-Prevost.pdf

      Déjà si les surfeurs réguliers pouvaient prendre conscience que le surf est un sport très exigeant et qu’il est donc indispensable de s’échauffer correctement, il y aurait du progrès. Mais c’est toujours frustrant de voir de belle vagues au pic et de rester quelques minutes de plus sur le sable…

  2. Madame Aïe dit :

    Bonjour. Tout d’abord, bonne étude et il est très intéressant de voir l’attention que portent les futurs professionnels de santé à notre sport.
    Je voudrais juste apporter une précision sur un terme « technique » employé.
    L’EVA (échelle visuelle analogique) ne peut, comme son nom l’indique, être utilisée qu’en présence du patient ou de la personne sondée (on lui présente une réglette sur laquelle il doit déplacer un curseur pour quantifier sa douleur. Le soignant peut lire le chiffrage au dos.)
    Dans le cas de l’étude, on demande à quelqu’un de chiffrer sa douleur entre 0 et 10. Il doit donner un chiffre subjectif sans support visuel. Il s’agit donc de l’échelle numérique donc EN. 😉
    Aucun intérêt pour le débat mais important si de futurs professionnels nous lisent car la méprise est fréquente.
    Merci pour vos articles surf et santé, ils sont toujours pertinents et bienvenus dans notre sport de plus en plus pratiqué mais néanmoins toujours oublié par les têtes pensantes de « là-haut » 🙂

    • Thomas Labat dit :

      Bonjour, merci pour votre remarque! Il s’agit en effet de l’échelle numérique incluse dans le questionnaire d’enquête.

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